Le clip de Yesterday se présente comme une immersion nocturne dans la conscience d’un homme qui refuse de dormir et de lâcher prise

Hamza – YESTERDAY

Le clip de Yesterday se présente comme une immersion nocturne dans la conscience d’un homme qui refuse de dormir et de lâcher prise, tel que l’indique le refrain « j’ai pas fermé l’œil depuis yesterday ».
Hamza mêle l’urgence et l’introspection : la caméra suit ses mouvements dans un décor semi-réel, semi-onirique. L’idée est de fusionner la rue, les lumières froides, le rêve et le cauchemar.

Décor & ambiance

Des éléments visuels récurrents : montre ou horloge symbolisant le temps qui passe sans dormir, fumée (ganja), clins d’œil vers l’autodestruction (gobelets, pilules) — tout cela fait écho aux paroles « les voix dans ma tête ne font que m’hanter / j’allume la ganja… ». Le décor est urbain et nocturne : ruelles sombres, néons bleus et rouges, reflets humides au sol, voitures qui passent, clignotements et ombres mouvantes. À certains moments, l’environnement se transforme : les murs se fissurent, les fenêtres reflètent l’intérieur d’une chambre d’hôtel ou d’un appartement de luxe, symbolisant la frontière entre “le bloc” et “le gain”.

Hamza apparaît à la fois dans la rue et dans un espace confiné (chambre, couloir) : ce contraste souligne la dualité entre “extérieur” (le quartier, la lutte) et “intérieur” (la tête, le repos impossible). L’éclairage est stylisé : des tons froids (bleu, gris) dominent, mais ponctués de touches chaudes (rouge, or) lorsque Hamza évoque la réussite, les tentations, ou les souvenirs.

Scénario & fil narratif

Clôture : Hamza marche de nouveau, seul, la ville derrière lui qui s’illumine et s’éteint. Le plan final peut montrer une horloge arrêtée sur «00 :00» ou l’image d’un reflet brisé dans une vitre, suggérant que le cycle continue — et que l’insomnie, mentale ou réelle, persiste.

Introduction : Hamza sort d’une voiture, marche dans une ruelle, la caméra granuleuse accompagne ses pas. Il regarde en arrière, comme s’il voulait voir ce qu’il laisse ou ce qu’il poursuit.

Corps du clip :

Il entre dans un bâtiment «grand standing» mais l’atmosphère est froide. Le contraste entre luxe et vide est palpable. Flashbacks ou visions : enfants dans les blocs, femmes qui pleurent, deals, sirènes. Le clip mélange ces images avec Hamza en train de performer. Moments suspendus : Hamza allongé dans une chambre, réveillé, yeux grands ouverts, le temps semble s’étirer. Il met une montre, l’alarme ne sonne pas. Scène de bascule : l’extérieur et l’intérieur commencent à fusionner : la chambre se retrouve dans la rue, les néons dans l’appartement. Cette confusion rend visuel le refrain «je n’ai pas fermé l’œil».

Ce clip ne parle pas seulement de la rue ou de la fête : il parle de l’envers du succès.
Hamza dévoile ce que beaucoup cachent : les nuits blanches, les blessures invisibles, la persistance des zones d’ombre même après l’élévation.
«Du goutte à goutte du bloc au luxe figé, Hamza met en image ce que la réussite ne peut pas effacer : la mémoire et l’impossible repos.»