CRISBA – Je n’aime ça
Crisba arrive avec « Je n’aime ça », un titre où il ne joue plus la carte de l’exubérance : il la redéfinit. Le morceau pose un paradoxe dès le titre — « je n’aime ça » — comme s’il se plaisait à aimer ce qu’il prétend repousser. C’est un jeu de miroirs sur la jouissance et la résistance. Musicalement, Crisba évolue entre afro-beat doux et trap épurée, posant sa voix claire sur un beat à la fois aérien et percutant. Le contraste symbolise ce que chante le titre : l’ambivalence d’un cœur qui veut, d’un esprit qui veut éviter. On entend un vouloir-ne-pas, un désir froid-chaud, plusieurs niveaux.
Le texte évoque une relation qui s’est transformée en piège séduisant, ou peut-être une ascension qui devient un fardeau. Crisba joue avec cette dualité : « Tu dis que ça va me faire mal / mais j’aime ça quand même ». Il montre qu’on peut refuser une chose tout en la désirant. Il est à la fois acteur et témoin. «Crisba refuse la facilité… mais s’en délecte quand même». Le titre devient une invitation à regarder ce qui se cache derrière l’apparente légèreté du hit : les contradictions, les émotions non-dits, la maturité d’un artiste qui refuse de rester dans le simple «bonne vibе».


