Nikanor : « Moi, je les appelle désormais des personnes spéciales. Et qu’ils aient de la force et qu’ils continuent… »
Nikanor était le parrain de la deuxième édition de la Fashion révolution tenue le 5 décembre à la salle des fêtes de la Blue Zone à Zongo, il répondait à nos questions
Qu’est-ce qui explique ta présence ce soir ?
« Nous sommes là ce soir parce que nous avons eu l’honneur de parrainer cet événement organisé par des jeunes. La Fashion révolution, la deuxième édition, franchement, c’est un grand honneur parce que nous croyons à la jeunesse béninoise. C’est pourquoi nous sommes là ce soir. »
Vous avez annoncé avoir reçu un trophée, parlez nous en.
« On a reçu un trophée au Bénin Celebrity Awards, en tant que jeune ambassadeur de la musique béninoise, représentant de cette nouvelle génération et c’est un grand honneur. Ona pu partager la scène avec de grands noms de la musique béninoise, c’est grand honneur pour nous. Déjà, ce trophée, n’est pas le trophée de Nikanor, c’est le trophéede tous les fans de Nikanor, de tous ceux qui soutiennent la musique de Nikanor, de tous ceux qui soutiennent la musique béninoise, à la base. Et de toute cette jeunesse-là qui ne cesse de créer malgré le manque de moyens et qui ne cesse de travailler tous les jours. C’est pour cette jeunesse ce trophée. »
Vous vous manifesté beaucoup dans les œuvres caritatives, vu que nous sommes en fin d’année y a-t-il un programme ?
« Oui ! tout ce qui est action initiée par les jeunes, moi je soutiens parce que c’est la seule chose que nous avons pour le moment à apporter. On n’a pas encore des millions à apporter. Par la grâce de Dieu, quand on les aura, on les apportera aussi. Mais pour le moment tout ce qu’on peut faire entre jeunes béninois, c’est se soutenir. Soutenir les jeunes qui ont du talent, qui ont envie d’innover parce que nous savons qu’on n’a pas de grands moyens au pays. Donc, il faut déjà le soutien, c’est très important. »
Un dernier mot ?
« Merci et félicitations à tout le monde. Aux personnes spéciales que sont les handicapées. C’est pas des freins à leur développement ; c’est pas des choses qui les ralentissent. Moi, je les appelle désormais de personnes spéciales. Et qu’ils aient de la force et qu’ils continuent toujours… ».
Clovis REVAZA
