Interview DE Fô LOGOZO

Vous-vous  présentezs’il vous plaît ?

Monsieur QUENUM Herman à l’état civil

Par rapport à votre métier qui est FÔ LOGOZO ?

FÔ LOGOZO c’est un artiste rappeur,  chanteur ,auteur, compositeuret membre du groupe « ARDIESS » donc 5 albums en groupe à son actif plus 1 album solo et une compilation .

Qu’est-ce qui vous amené dans le monde de la musique ?

Il faut dire tout enfant Feu mon grand père QUENUM Ludovic aimait joué les sons de Michael Jackson que j’affectionnais ; j’étais enfant mais j’avais gardé ça en tête et mon rêve c’était toujours de faire comme lui qui était un grand promoteur culturel et grâce à lui j’avais pu voir dans ma jeunesse des groupes comme « LA CASAVE », « BONGO LOVE »…bref un peu de tout le monde qui passait par cotonou et en grandissant il faut aussi dire que j’ai fait un peu la chorale dans mon église e Christianisme Céleste et je m’essayais à la bactérie et voilà un jour je me suis dire pourquoi ne pas commencé par écrit et j’ai écrit mon tout premier texte en 1990 quand j’étais à lomé et le reste s’en est suivi quand je suis venir ici à cotonou le groupe « BSS » et me voilà  FÔ LOGOZO aujourd’hui.

Selon vous, quels sont les touts et les difficultés de la musique au Bénin?

Les atouts c’est que nous avons de la matière , nous avons des artistes très talentueux. Pour preuve , jusqu’en 2015 nous tenons elle trajet de la musique urbaine talent. Nous étions très respectés dans la sous région . Cotonou était le carrefour du rap africain parce que presque tous les rappeurs africains et les artistes urbainsvenaient ici suivre le HIP-HOP KANKPÉ et c’est à partir de 2015 qu’il y a quelques qui a commencé par flotter et un peu du racisme de notre part et aussi il faut compter sur le fait le réseaux  sociaux et le développement des TICont amené mais  n tout cas ils étaient trop brusque peuêtre à mon avis où la musque urbaine béninoise et il faut dire aussi que nous n’avons pas une politique d’exportation de notre musique vers d’autres  pays . Il m’est arrivé d’aller faire des concerts à l’extérieur et on me posait surtout  la question de (« est-ce que vous êtes béninois ? les béninois ne savent pas rappésaussi bien … )et voilà des fois c’est avillisant , comme on dit un travail se fait donc l’atout c’est qu’on a la matière ; les difficultés c’est que nous n’avons pas une politique adéquate pour pouvoir exporté nos talents et notre savoir faire. Voilà

Quelle est votre source d’inspiration ?

Ma principale source d’inspiration c’est quand je mange bien d’ailleurs avec une bonne dose de la boisson locale « SODABI »…rires…bon c’est dire en blaguant…mais ma principale source d’inspiration se trouve dans la masse , je suis un gars un peu réservé , des milieu trop lubrique c’est pas ma chose , plus le bas peuple pour ne pas dire les Guettos , et on arrive à plus s’impraigner de la réalité, du terrain , ce que vivent les gens au quotidien et c’est ça qui m’amène à surtout composer.   

Pouvez vous nous raconter une expérience qui vous a manqué autant positivement que négativement ?

Beh c’est un concert sur Dakar et on devait y aller, l’invitation venait du palais de la Présidence ,c’était en 2008, n’avait les billets d’avion.Mais une fois qu’on voulait embarquer où les pneus de l’avion avait un souci ou c’est le tableau de bord ou c’est l’entrée du kerozen … bon je suis pas technicien ; mais il y avait toujours un problème technique qui nous empêchait de voyager et c’est la troisième fois on est allés à l’aéroport pour renter à la maison .commeon nous a appelé de Dakar on nous faisait comprendre que mais il faut venir , il faut vite venir parceque le lendemain BUSTA RHYMES  prestait. C’est là j’ai su en fait qu’on était sur le même festival que les plus grands noms de la musique américaine en occurrence BUSTA RHYMES, RICK ROSS ,WYCLEF JEAN, DIAMES et un peu de tout dans le monde qui marchait tout les artistes qui étaient à la mode et c’est là j’ai commencé par me poser la question est-ce que j’ai fait pour ne pas participer à un événement pareil .comme souvent chez nous on dit  quand ca se passe comme ça qu’il quelqu’un qui est entrain de nous jeter des sorts. Finalement on a pu rentrés dans l’avion ; on a fait une prestation terrible. Il faut aussi dire qu’on était 4 en ce moment et on  devrait y aller, finalement la quatrième personne n’a pas pu embarquer avec nous et on était 3 . Arrivé là bas, le jour on devrait presté c’est là tu te rend compte qu’ils y a artisteset artistes ; déjà le public où il y avait plus près de 200milles personnes donc c’est, là tu  te rend compte retrouver en face d’un foule immense qui ne comprend ni la langue et qui en plus n’est pas impraigné de vos réalités et essayé de les convaincre près d’une heure de temps  c’était pas du tout donné. Donc c’était une très belle expérience teinté de peur et de joie aussi et jusqu’à aujourd’hui il y a de grandes relations que j’ai gardé par rapport à ça surtout des amis aux Etats-Unis , beaucoup en France et surtout au Sénégal aussi. Donc toujours de secrets dans la perspective pourquoi pas de collaboration prochaine.

Quelle est la plus belle réussite de votre carrière ?

Dire la lus belle réussite de ma carrière c’est quand j’ai sorti la première compilation rap du Bénin qui s’appelait « GANKPO » et en cette période personne n’aimait le rap au bénin , c’était une musique de voyou. La seule chose que les gens me reconnaissaient c’était qu’on était insuffisamment instruit et on ne véhiculait pas de messages de tendancieux haineux ou peut-être excitant à la violence ou à la débouche .on ne fumait pas bref , on était pas des garçons exemplaires ; mais pour pouvoir sortir une compilation qui pouvait faire l’unanimité ? c’était vraiment le parcours du combattant . et quand j’ai pu finir la compilation , malheureusement il fallait honoré un voyage et pour l’album du groupe ; c’était donc la promotion de la compilation . on lavait pas été fait comme il se devrait mais malgré tout letemps passé à l ‘extérieure revenir sur cotonou , surpris de voir que la compilation était l’album le plus braisé de la période en occurrence un son qui s’appelait « TOUGBÉDJÈ »  qui était joue sur toutes les chaines télé-radio et qui grâce auquel touses plus grands concert étaient rempli et à claquer. Donc je me rappelle de ça comme un très bon souvenir.

Parmi toutes vos compétences, laquelle vous définit le mieux ?

Mon sens de l’humour , si je peux appeler ça compétence . ça me permet de faire face à toute situation ; ça me permet de gérer mon humeur parce que je suis quelqu’un un peu trop impulsif et nerveux de caractère et c’est pas bon pour ma tension artérielle donc il me faut rire de toute situation et tout transformer en blague. donc je remercie Dieu de m’avoir donné mon sens de l’humour.

Quel est votre rêve pour la musique béninoise ?

Mon rêve c’est une musique qui puisse traverser les frontières comme dans le temps  de POLY-RMYTMO où on rentrait au Nigéria ; c’est vrai j’étais enfant ? mon père (paix à son âme) me rappelait , me disait toujours ça il faisait le   Carton au Nigéria . mon rêve aussi c’est d’un Bénin nouveau, de la période des ROBINSON SIPA qui remplissait le ALL DES ARTS, le Stade un peu partout . Mon rêve encore c’est un PÉTIT MIGUÉRITO si c’est pas lui mais quelqu’un qui puisse vraiment redoré la musique béninoise. Mon rêve c’est de voir des artistes béninoises qui ne pensent pas que c’est seulement en passant sur les chaînes étrangères en occurrence bon je ne cite pas de noms que des chaînes étrangères qui ferai de vous de grands artistes mais plutôt la recherche et puis se dire toujours qu’on doit être fier de son drapeau , fier d’être 229.

Quelle est votre meilleure collaboration ?

Mais j’en ai tellement eu …ma meilleure collaboration c’est avec BAPONGA du Sénégal  et j’ai gardé un très bon souvenir de ça. C’est vrai on s’est rencontré à mainte reprises mais la dernière fois on l’a fait venir sur Cotonou et nous a dit les gars il n’est pas tant qu’on fasse un son .on a fait le son , c’es vrai qu’on  pas vraiment fait la promotion mas je pense qu’on essai deux si Dieu le veux on pourras en fouiller les archives et faire une promotion parce que artiste un jour artiste pour toujours

Avec qui rêvez-vous de collaborer ?

mon plus grand rêve je ne peux pas dire malheureusement , j’ai rêvé de chanter avec AKIDI , voilà qu’il n’est pas dans les prédispositions pour satisfaire ce rêve pour le moment  ; bon bref es-ce-que j’ai de rêve sur le cou ? je suis un artiste complet ; bref je rêve de chanter avec tout le monde

Quel est le projet qui vous tient le plus à cœur ?

le projet actuel c’est mon EP qi sort en décembre et je suis vraiment focalisé et je prie le ciel de me donner la force ;les moyens ce n’est pas le problème mais c’est la force de pouvoir y arriver

Qui est votre modèle dans la musique ?

C’est moi même mon modèle .je crois en moi même.

Quel est l’événement le plus gratifiant auquel vous avez assistez en tant que musicien ?

Bon je lai déjà dit c’était au Sénégal c’était le plus grand et le plus mémorable

D’où vous est venu le FÔ LOGOZO ?

FÔ LOGOZO c’est un surnom dont j’ai été affligé par le sergent  Marcus ; c’était une manière de dire qui va lentement va surement ; à mon apparence je suis très calme timide mais à chaque fois je veux atteindre un objectif je vais toujours à fond .c’est vrai le parcours est fait de beaucoup d’embuche mais finalement j’atteint  toujours mon objectif

FÔ LOGOZO, un dernier mot ?

Bon je remercie beaucoup VIPZONE pour l’honneur qui m’a été fait et je souhaite longue vie dans tous les projet et que vous envisagez de mener à terme au bénin. je voudrais simplement dire à tout ceux qui m’écouteront de croire en soi , foncez… seuls ceux qui travaille on toujours le bonheur au bout du chemin . Big-up