Danser, c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot. C’est l’objectif de la Journée Internationale de la Danse (JID).
Le Bénin comme tous les ans dans le cadre de la journée Internationale de la Danse vient de prouver une fois encore sa détermination à se révéler au monde.Sous le parrainage du Ministère des Arts de la Culture et du Tourisme et de son Ministre Jean Michel Babalola Abimbola, la danse a été célébrée dans le cadre de la 17ème Journée Internationale de la Danse (JID). C’était hier Jeudi 28 Avril qu’une flopée de groupe chorégraphique de danses et de ballée a foulé l’esplanade du stade général Mathieu Kérékou. Malgré la pandémie du covid-19 la cérémonie s’est bien déroulée sans incident et dans le respect strict des gestes barrières. Un bel après-midi culturel de chants et danses aux couleurs du Bénin. Des démonstrations majestueuses de pas de danses ont nourri les yeux du public qui a fait le déplacement pour vivre en direct cet événement.
Sous l’égide du ministre Abimbola l’évènement s’est tenu jusqu’à tard dans la soirée de ce jeudi au plaisir des spectateurs. Percussions, gons et tambours dans leurs résonnances accompagnées des pas de danses envoutaient le public qui ne tenait parfois plus sur leur place. De l’Akonhoun au Dikembéri et du Agbochébou à l’Avivi , tous les Douze départements étaient représentés. Une réussite totale pour le premier responsable Alladé Koffi Adolphe responsable du groupe Les Super Anges Hwendo Nan Bua. On pouvait lire également sur le visage de chaque participant la fierté d’être Béninois et de se reconnaitre à travers sa culture. Les regards sont désormais tournés vers 2022 et vivement que la Covid-19 reste un souvenir oubliable.
Ulrich Gbaguidi