Une exposition d’œuvres d’art a lieu du 05 mars au 19 avril, à l’Institut Français de Cotonou. Cinq artistes dont Moufouli Bello, Sènami Donoumassou, Sophie Négrier, Ishola Akpo et Joannès Mawuna, ont mis à la disposition du public : tableaux peints, sculptures, photographies appliquées, installations interactives et affiches.
A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, l’Institut Français de Cotonou en collaboration avec l’ambassade de France organise, du 05 mars au 19 avril, une présentation d’œuvres artistiques, sous le thème Exposition collective « (In) visibles femmes souveraines ».
« Cette exposition vise à présenter le travail de cinq artistes qui se sont saisis de la place de la femme dans la société d’hier et aujourd’hui, pour évoquer les figures de femmes souveraines, femmes puissantes, femmes résilientes, femmes résistantes, femmes créatrices et femmes actives », dixit Ishola Akpo, artiste et commissaire de cette exposition. Un rendez-vous de l’histoire et de l’art car elle évoque de la reine Tassi Hangbè sœur jumelle du roi Akaba.
L’œuvre de 2/2,5m, de Moufouli Bello a attrait à la reine Tassi Hangbè, présente leurs quotidiens et leurs atouts. Par contre, Sophie Négrier a dévoilé des photographies, mettant en avant des seins nus.Pour elle, la femme est d’abord perçue par la beauté de ses seins avant toute autre partie de son corps.« Le sein s’inscrit en filigrane de l’histoire des mythes relatifs aux femmes guerrières et est un sujet de tant de controverses. C’est non seulement un symbole de maturité, de féminité, de fantasme, mais semble parfois plus un l’objet pour l’autre qu’un fragment de l’être ».
Sènami Donoumassou a choisi, quant à elle, d’interpréter l’histoire de Tassi Hangbè, à travers une récade. Elle a présenté une autre œuvre, mettant en lumière le contenu des sacs à main des femmes. Enfin, Joannès Mawuna, photographe exposera un diaporama imagé de femmes occupant des métiers dits « d’homme ». Elle a intégré à son travail, la répartition inégale des activités et responsabilités entre les sexes.
Desportraits fictionnels ont été érigés, à travers les photographies d’Ishola Akpo, explorant les mémoires et l’héritage des reines africaines.
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